Carte du Yémen
Dans cet article vous trouverez une carte du Yémen. De 1962 jusqu’à son unification en 1990, le Yémen était divisé en deux états en guerre l’un contre l’autre : la République Démocratique Populaire du Yémen, connue sous le nom de Yémen du Sud ou Aden, sous un régime communiste à parti politique unique; et une république islamique appelée Yémen du Nord ou Yémen (San’a).
Géographie avec la carte du Yémen
En 1990, Sanaa devint la capitale (que l’on peut voir sur la carte du Yémen) de la Nouvelle République du Yémen et Aden son centre économique.
Le Yémen occupe la partie sud de la péninsule arabique. Les îles de Kamaran, dans la mer Rouge, et de Socotra dans la mer d’Arabie sont également placées sous son contrôle. Les limites précises du pays ne sont pas connues avec certitude, une partie de sa frontière nord fut établie en 1934 par un traité, mais la plus grande partie de ses territoires désertiques ne possède pas de délimitations officielles.
Couvrant une superficie d’environ 527 970 kilomètres carrés, le Yémen est bordé par l’Arabie Saoudite au nord, par Oman au nord-est, par le Golfe d’Aden au sud-est et par la mer Rouge au sud-ouest. On peut voir les pays autour sur la carte du Yémen.
Le relief
Le pays se subdivise en plusieurs unités topographiques distinctes, on peut les remarquer sur la carte du Yémen : une plaine côtière étroite et sablonneuse, le plateau du Yémen aride et montagneux qui s’élève jusqu’à plus de 3 000 mètres, la chaîne montagneuse du Yémen où le mont Hadur Shu’ayb avec ses 3 760 mètres d’altitude représente le point culminant de la péninsule arabique, l’étroite plaine côtière aride de Tihama en bordure de la mer Rouge et un vaste plateau désertique descendant jusqu’au Rub’al Khali.
La plaine côtière au climat chaud et humide est aride. Les territoires désertiques bénéficient de moins de 41 centimètres de pluie par an alors que les précipitations arrosant la région montagneuse du sud-ouest atteignent, quant à elles, plus de 41 centimètres.
Economie du pays
L’agriculture représente la principale activité économique et emploie près de la moitié de la population active du Yémen. Le sorgho est cultivé dans les régions du sud-ouest et le coton dans celles de Tihama et autour de Lahej.
Les autres cultures concernent les tomates, le café, le millet, les pommes de terre, le sésame, le tabac et le blé. Le Kat, dont l’écorce possède un pouvoir narcotique, est devenu un produit agricole très rémunérateur et les meilleures terres sont consacrées à sa culture. Le Yémen se consacre également à la culture de fruits comme les bananes, le raisin, les papayes et les melons d’eau.
L’élevage de moutons, de chèvres et de bétail est pratiqué dans les prairies et les pâturages qui couvrent à peu près un tiers du territoire. La pratique de la pêche, en pleine expansion, est concentrée dans la région de Mukala.
Des gisements de pétrole suffisamment importants pour être exploités commercialement ont été découverts en 1983. Les raffineries d’Aden et de Marib, dépendantes du pétrole importé, couvrent plus de la moitié de la production industrielle.
On trouve également des usines de ciment, de briques et de tuiles, de peinture, d’allumettes, ainsi que des usines textiles, de mise en bouteille de boissons sucrées et de plantes fourragères. La maroquinerie, le tissage et la joaillerie font partie de l’artisanat traditionnel.
Les principales exportations du Yémen concernent le café, les cigarettes, les biscuits, la maroquinerie, le raisin et le sésame. Les importations concernent les produits alimentaires, les biens de consommation et de transport ainsi que l’outillage.
Les aéroports internationaux sont situés à Hodeina, San’a, Ta’izz, Khormaksar et Riyan (villes que l’on peut voir sur la carte du Yémen). Le Yémen possède environ 40 000 kilomètres de routes mais est totalement dépourvu de réseau ferroviaire.