Carte de la Centrafrique
Dans cet article nous allons voir la carte de la Centrafrique, c’est une ancienne colonie française sous le nom d’Oubangi-Chari, la République centrafricaine a proclamé son indépendance en 1960. Ce pays enclavé et isolé, a été la proie des « compagnies concessionnaires », c’est à dire des compagnies bénéficiant d’un droit exclusif de vente dans une région donnée.
Il est par conséquent peu développé. La proclamation de son indépendance a été suivie par 14 années de terreur, marquées par le règne de Bokassa 1er qui prit le titre d’empereur et rebaptisa le pays Empire de Centrafrique. Après la chute de Bokassa, le pays reprit son ancien nom. En dépit de son potentiel économique considérable, il s’agit à l’heure actuelle de l’un des pays les moins développés du continent africain.
Géographie avec la carte de la Centrafrique
La République centrafricaine se trouve sur un immense plateau ondulé dont la superficie représente 622 980 kilomètres carrés. Ce plateau sépare le bassin hydrographique de l’Ougangi-Bomo, qui forme une partie de sa frontière méridionale, du lac Tchad qui se trouve un peu plus au nord (voir la carte de la Centrafrique).
Il se trouve entre le bassin du Congo, au sud, où les forêts sont denses et le bassin désertique du Tchad où domine la steppe. La flore et le climat sont donc très variés. Le sud-ouest du pays est caractérisé par des forêts particulièrement denses. Le centre est couvert par la savane qui laisse ensuite place à la steppe, au fur et à mesure qu’on avance vers le nord. Voir les régions sur la carte de la Centrafrique.
Il existe deux saisons des pluies : les précipitations sont plus abondantes dans le sud-ouest et le sud que dans le nord. Le sud du pays est sillonné par de nombreux cours d’eau permanents alors que dans le nord les rivières sont moins nombreuses et souvent asséchées. L’Oubangi est un affluent du Congo navigable. Bangui, la capitale, se trouve en amont de ce fleuve, à l’endroit où il commence à devenir navigable. Voir les fleuves sur la carte de la Centrafrique.
Population
Le français et le sango (une langue soudanaise) sont les deux langues officielles, mais les habitants parlent également de nombreuses autres langues. Dans le nord-est, les langues arabes sont très répandues alors que dans le sud-ouest ce sont les langues appartenant au groupe du Niger-Congo qui sont les plus utilisées.
La République centrafricaine abrite approximativement 75 groupes ethniques différents. Les Banda, qui occupent le centre et l’est du plateau, sont de loin les plus nombreux.
Parmi les principaux autres groupes, on peut citer : les Baya, les Ngbandi, les Azande et les Sara. Les protestants, les catholiques et les musulmans représentent approximativement 40%, 28% et 8% de la population totale. Les religions animistes traditionnelles sont pratiquées par le reste de la population. Les religions chrétiennes demeurent cependant associées à l’époque coloniale et les croyances traditionnelles ont récemment connu un regain d’intérêt.
Economie
A proximité des forêts, dans le sud plutôt humide du pays, les plantations de caféiers sont très prospères. Le plateau se prête, quant à lui, particulièrement bien à la culture du coton. Le pays produit également, mais en moindres quantités, du tabac et de l’huile de palme. L’élevage du bétail se concentre surtout dans les prairies des régions montagneuses bénéficiant d’un climat plus frais.
L’or et les diamants sont les principales ressources minérales du pays qui abrite cependant quelques gisements d’uranium, de minerai de fer, de manganèse, et de cuivre. L’exploitation de ces matières premières est néanmoins entravée par l’absence de routes. L’or et les diamants sont, quant à eux, exportés par avion. Les vastes forêts qui couvrent une grande partie du territoire produisent d’importantes quantités de bois de construction destiné en partie à l’exportation.
Près de 65% des actifs travaillent dans des fermes et pratiquent une agriculture vivrière. Ils cultivent surtout du manioc, des ignames, des arachides, du maïs, des bananes, des plantains, et des oranges. Le développement industriel est restreint et concerne essentiellement l’industrie textile.
Dans une certaine mesure, les problèmes actuels de la République centrafricaine ont prit naissance pendant la période coloniale. En effet, à cause de l’implantation des grandes compagnies concessionnaires dans le pays, les habitants ont considéré avec réticence les initiatives et les motivations des Européens.
La politique coloniale de la France n’a fait que renforcer la méfiance initiale de la population. Après la proclamation de l’indépendance, les fermiers se sont néanmoins montrés hostiles à tout changement.
Toutefois, la situation s’est un peu améliorée entre le début des années 70 et le début des années 90. La France a contribué à l’effondrement de l’empire de Bokassa et a ensuite apporté son soutien à la République centrafricaine.