Carte de la Chine
Découvrez une carte de la Chine. Il s’agit ici d’un pays immense dont la population comprend plus d’un milliard d’habitants. Elle peut s’enorgueillir de posséder l’une des plus anciennes civilisations du monde. Sa superficie de 9 596 000 kilomètres carrés la place, par ailleurs, immédiatement après la Russie et le Canada.
Au sud-est du pays, l’Himalaya, la plus haute chaîne de montagnes du globe, sépare la Chine de l’Inde (voir la carte de la Chine sur le relief). Le Yang-tseu-kiang, le plus long fleuve de la Chine, est aussi le quatrième plus long fleuve du monde. Le désert de Taklimakan, qui se trouve dans la région autonome ouïgoure du Xinjiang, est quant à lui l’un des endroits les plus arides de la planète. Vous trouverez ci-dessous la carte de la Chine.
Le potentiel minier et les ressources naturelles de la Chine sont considérables. On répertorie en effet sur l’ensemble du territoire de nombreux gisements de charbon, de pétrole, de minerai de fer, de tungstène, d’étain, de bauxite, de cuivre et de calcaire. Leur exploitation permet d’approvisionner l’industrie chinoise et de financer, en partie, le rapide développement économique de la Chine. Le surplus est exporté à l’étranger.
Carte de la Chine : présentation du pays
Elle est baignée au sud et à l’est par la mer de Chine méridionale et la mer de Chine orientale, qui constituent les principales dépendances de l’océan Pacifique. La Chine orientale, et en particulier le littoral sud-est, possède par conséquent un climat humide caractérisé par des hivers beaucoup plus doux que dans le reste du pays. Comme on peut le voir sur la carte de la Chine, à l’ouest, de hautes chaînes de montagnes forment une barrière naturelle qui isole près des deux tiers de la Chine occidentale dont le climat est relativement sec. Seules quelques minorités ethniques comme les Tibétains, les Ouïgours et les Mongols vivent dans cet environnement plutôt hostile.
Le relief sur la carte de la Chine
Le relief est souvent accidenté et irrégulier. Les montagnes et les collines occupent en effet près d’un tiers de la superficie totale. Il est difficile de progresser du littoral vers l’intérieur des terres en avançant vers l’ouest. Les transports sont en effet pénalisés par la présence de toute une série de chaînes de montagnes, de collines, de plateaux et de bassins surélevés. Cette difficile ascension s’achève au plateau du Tibet qui se trouve sur le versant méridional de l’Himalaya.
Les chaînes de montagnes, les plat
eaux et les bassins qui se trouvent en Chine occidentale sont tous orientés vers l’est. Il s’agit de la chaîne de l’Himalaya, du massif du Kunlun, du Tian San, de l’Altai, du plateau du Tibet, du bassin du Tarim et du Junggar. Les ensembles montagneux qui se dressent en Chine orientale sont, quant à eux, surtout orientés nord-sud. Vous pouvez observer tous ces éléments sur la carte de la Chine sur le relief. En s’entrecoupant, ces massifs montagneux forment une sorte de quadrillage caractéristique particulièrement visible en Chine méridionale.
Dans le sud-ouest de la Chine, ces systèmes montagneux deviennent très escarpés et sont entrecoupés par de nombreux fleuves. Dans cette partie du territoire, le sous-sol est essentiellement calcaire. Le relief a été modelé par l’érosion, ce qui a donné naissance à des paysages spectaculaires où alternent tours naturelles et sommets arrondis. Ces paysages surprenants et très pittoresques ont largement inspirés les peintres chinois.
Principaux fleuves en Chine
Le Huang-He (aussi surnommée fleuve jaune) prend naissance dans la partie orientale du plateau du Tibet et coule vers l’est avant de se jeter dans le golfe de Po-hai. Le Mekong, le Brahmapoutre, et le Salween naissent dans l’est du Tibet et traversent ensuite l’Inde et l’Asie du Sud-Est. Au nord-est, l’Amour dessine quant à lui la frontière qui sépare la Chine de la Russie. Le Xi Jiang, le plus long fleuve de Chine méridionale, se jette dans le delta du Zhu Jiang où se trouve la ville de Canton. Vous pouvez retrouver sur la carte de la Chine les plus grands fleuves.
Les environnements hostiles
Dans le Plateau du loess, l’environnement naturel est tout à fait particulier puisque le loess s’étend sur plusieurs dizaines de milliers de kilomètres carrés. Ce limon calcaire d’origine éolienne composé de particules extrêmement fines s’est formé pendant des milliers d’années grâce aux vents secs provenant des déserts d’Ordos, d’Alxa et de Gobi. Dans certains endroits, le loess a fini par recouvrir les différentes formes du relief. Dans les zones où la couverture végétale s’est raréfiée, l’érosion des sols est particulièrement importante. Pendant la saison des pluies, en été, le sol est alors entièrement raviné.
La région où le Wei He rejoint le Huang He a été surnommée le « berceau de la civilisation chinoise ». Cette partie du territoire est en effet peuplée depuis la fin de l’Age de Pierre. La mise en culture progressive des terres s’est accompagnée du défrichage de la forêt, ce qui a accéléré l’érosion des sols. Ces derniers ont ainsi été ravinés par les pluies et les éboulements de terrain sont fréquemment venus s’ajouter au lit déjà boueux du Huang He, aussi surnommé « fleuve Jaune » à cause de ses eaux boueuses ou « fléau de la Chine » à cause de ses inondations fréquentes et souvent dévastatrices. Plusieurs digues et plusieurs canaux ont donc été construits afin de contenir son débit.
Le Sud-ouest du pays, caractérisé par d’immenses dépôts calcaires et par un système hydrographique fluvial extrêmement complexe, présente d’autres difficultés. Il est en effet difficile de maintenir l’eau en surface afin de l’utiliser pour l’irrigation des champs. De plus, les grandes étendues de terres cultivables sont rares. La mise en culture des terres se heurte à de nombreux problèmes dans l’ensemble du territoire. L’amélioration des sols, la construction des systèmes d’irrigation et des voies de communication sont très coûteuses. Le développement économique de certaines régions a donc souvent été entravé par leur isolement géographique.
Carte de la Chine sur le climat
Climatiquement, la Chine peut être divisée en deux. On distingue en effet la Chine orientale humide de la Chine méridionale au climat beaucoup plus sec. L’Est humide du pays se subdivise ensuite en plusieurs sous-régions : le sud, chaud et humide ; le sud-est tempéré; le nord et le nord-est humides. Le nord-est est affecté par les vents de mousson, la saison des pluies a par conséquent lieu en été. La carte de la Chine ci-dessous présente les différents climats présents dans le pays.
Les précipitations dans le pays
Seuls le sud et le sud-est de la Chine possèdent une pluviométrie suffisamment importante pour favoriser le développement de l’agriculture. Dans le nord et le nord-est du pays, les précipitations annuelles oscillent en effet entre 500 et 600 millimètres. Ces conditions climatiques sont peu propices à la culture du riz et ne permettent aux agriculteurs de réaliser qu’une seule récolte par an. L’irrigation se révèle donc indispensable.
En Chine occidentale, les précipitations sont peu abondantes. Cette région montagneuse est en grande partie désertique. A Kashgar, dans le bassin de Tarim, dans l’extrême ouest de la région autonome ouïgoure du Xinjiang et dans le Bassin du Junggar, un peu plus au nord-est, les précipitations annuelles atteignent à peine 100 millimètres. Toutefois à Lhasa, sur le plateau du Tibet, la pluviométrie annuelle est un peu plus importante et tourne autour de 280 millimètres.
Le développement de l’agriculture est largement pénalisé par cette sécheresse climatique et se limite surtout à la culture de plantes capables de résister à la sécheresse comme le sorgho chinois (gaoliang) et le millet. L’irrigation se révèle absolument indispensable dans toute cette portion du territoire, ce qui explique que le peuplement de la Chine occidentale se soit surtout effectué à partir des oasis, à proximité des points d’eau. Au Tibet, le problème de l’eau est moins aigu, car les températures sont beaucoup plus fraîches. L’irrigation est cependant de plus en plus utilisée afin de garantir une plus grande régularité des récoltes.
On ne peut pas le voir sur la carte de la Chine, mais en été ou en automne, la Chine est souvent balayée par des typhons dévastateurs qui se forment dans l’ouest de l’océan Pacifique. Ils sont relativement similaires aux ouragans de l’océan Atlantique et s’accompagnent de vents violents et de pluies torrentielles qui ne durent, en général, que quelques heures.
Ces typhons affectent surtout le littoral sud-est de la Chine, bien qu’ils leurs arrivent parfois de progresser vers le nord en direction du Japon. Les inondations causées par ces typhons sont souvent désastreuses, tout particulièrement dans les plaines et les bassins inondables.
Les températures en Chine
A l’exception de rares variantes régionales, les températures varient notablement entre le nord et le sud du pays. Dans le sud du massif Qinling, qui forme le prolongement oriental de l’ensemble montagneux du Kunlung, les températures annuelles demeurent élevées tout au long de l’année et les hivers sont relativement doux (voir carte de la Chine sur le climat).
Ainsi dans le bassin du Yang-tseu-kiang, dans le sud-est de la Chine, les hivers sont cléments et les étés particulièrement chauds. Les températures moyennes annuelles augmentent progressivement au fur et à mesure qu’on avance vers le sud du pays, en direction des régions côtières tropicales. Elles tombent en revanche brutalement lorsqu’on se rapproche du massif de Qinling, dans le nord de la Chine. Cette portion du territoire possède en effet un climat de type continental caractérisé par des hivers rigoureux. Ce climat est typique des régions de Pékin, de Xi’an et de Harbin.
La durée de la période végétative varie d’une région à l’autre. Il s’agit de la période pendant laquelle la température demeure supérieure à 6°C pendant la journée. Au sud du Yang-tseu-kiang, la période végétative dure au moins 300 jours et permet donc aux agriculteurs de réaliser deux récoltes par an. Le long du littoral méridional et des côtes du sud-est de la Chine, elle dure toute l’année. Les gelées demeurent extrêmement rares et ne sont pas suffisamment importantes pour nuire à la végétation. Au nord, du bassin du Yang- tseu-kiang, les températures chutent brusquement et la saison végétative diminue rapidement au fur et à mesure qu’on avance vers le nord du pays où elle finit par être inférieure à 180 jours par an.
Les villes de la Chine
Les villes et leurs banlieues abritent plus de 500 millions de personnes. Parmi les plus grandes villes, on peut citer : Shanghai (23 millions d’habitants), Pékin (21 millions d’habitants) ou Tianjing (plus de 15 millions d’habitants). De nombreuses villes possèdent par ailleurs une population supérieure à 1 million d’habitants. La population urbaine ne représentait toutefois que 26.2% de la population totale en 1990. Ci-dessous, retrouvez la carte de la Chine sur les grandes villes du pays.
Les villes chinoises sont à l’heure actuelle toujours en pleine expansion. Le gouvernement est donc contraint de contrôler le développement urbain afin d’éviter les problèmes de surpopulation et de chômage. Le contrôle de l’immigration urbaine est sévère : elle nécessite l’obtention d’un permis de résidence et d’un travail permanent. L’exode rural demeure donc maitrisé.
L’urbanisation progressive de la Chine constitue néanmoins l’un des facteurs clés du développement économique et de la modernisation du pays.
Langues et groupes ethniques
Plus qu’une question de race, être Chinois est un concept culturel. Etre Chinois signifie avant tout parler et se comporter comme un Chinois, en un mot se conformer en tous points au système des valeurs du pays. Les Chinois se désignent volontiers comme les « Fils de Han », faisant ainsi référence à la célèbre dynastie des Han dont le règne a marqué l’histoire de la Chine. La plupart des groupes ethniques qui sont entrés en contact avec les Chinois ont fini par adopter leur culture. Ce processus d’intégration culturelle continue encore de nos jours bien que quelques mesures aient été mises en place par le gouvernement pour protéger les droits et les cultures des minorités ethniques.
Traditionnellement, les minorités sont définies par les autorités chinoises comme des groupes de personnes parlant la même langue, partageant les mêmes valeurs sociales et vivant dans une même région. Vous pouvez observer les différents groupes linguistiques sur la carte de la Chine dédiée aux langues.
Les membres de ces communautés ne se considèrent pas comme des Chinois et ne revendiquent pas l’héritage culturel des Han. Il existe 55 minorités nationales, 27 d’entre elles regroupent au moins 100 000 personnes et les 13 autres représentent chacune au moins 1 million de personnes.
Bien que ces minorités soient numériquement peu importantes par rapport au reste de la population, elles jouent cependant un rôle fondamental dans la société chinoise. Elles occupent en effet des territoires stratégiques, généralement situés le long des frontières. Elles entretiennent également des relations étroites avec les habitants des pays voisins comme le Kazakhstan, le Kyrgyzstan, la Russie, la Corée du Nord, la Mongolie, la Thaïlande et le Myanmar. Ces communautés sont donc souvent considérées comme une menace par le gouvernement chinois
Les droits de ces minorités sont néanmoins en partie protégés par la structure du système administratif chinois. La Chine comporte en effet 22 provinces, mais aussi 5 régions autonomes qui correspondent aux 5 minorités nationales les plus importantes. Il s’agit des Zhuang (42 millions), des Hui musulmans (4 millions), des Ouïgours turcs (15 millions), des Zang tibétains (2.2 millions) et des Mongols (21 millions). Ces communautés vivent respectivement dans les régions autonomes de Guangxi Zhuangzu, de Ninxia Huizu, de Xinjiang, de Qinghai (Tibet) et de la Mongolie intérieure (entre la Mongolie et le nord de la Chine). Il existe également des préfectures et des comtés autonomes occupés par des minorités numériquement moins importantes.
Ce système administratif tente d’accorder aux minorités ethniques des droits politiques comparables à ceux des Han (Chinois). Le mandarin (basé sur un dialecte parlé dans la région de Beijing)
est devenu la langue officielle de la Chine. Les minorités cohabitent en général sans problème avec les Chinois et le gouvernement tente de les encourager à développer leur économie afin de leur permettre de rattraper l’économie chinoise.
La religion
Avant la révolution communiste, de nombreuses religions étaient pratiquées dans l’ensemble de la Chine. Le taoïsme et le confucianisme étaient de loin les plus répandus. Ces deux systèmes philosophiques ont tous deux pris naissance en Chine, à l’époque de l’Age d’or de la philosophie chinoise, plusieurs siècles avant le début de l’ère chrétienne. Vous pouvez consulter la carte de la Chine sur les religions pour en savoir plus.
Le bouddhisme, après s’être développé en Inde, s’est ensuite infiltré en Chine autour du Ier siècle après J.-C. Il s’agit d’une religion plus conventionnelle et moins élitiste professée par près de 68 millions de Chinois, qui sont cependant rarement pratiquants. Avant 1949, les croyances dites traditionnelles étaient également très nombreuses. Leur culte s’adressait à des dieux locaux et leurs rites étaient relativement proches du bouddhisme et du taoïsme.
Les missionnaires chrétiens se sont introduits en Chine à partir du XVIIe siècle, suivis au XIXe siècle par les missionnaires protestants. Les conversions demeurèrent cependant peu nombreuses, car la religion chrétienne était associée dans l’esprit des Chinois à l’impérialisme occidental. L’islam, originaire de l’Asie centrale, est aujourd’hui pratiqué par environ 4 millions de Chinois. C’est également la religion prédominante de la région autonome de Ningxia Huizu.
Les communistes ont découragé la pratique de la religion qui était considérée par le gouvernement comme anti-socialiste. Pendant la révolution communiste, de nombreux temples et de nombreuses églises ont été détruits et leurs terres ont été confisquées. Pendant la révolution Culturelle, de 1966 à 1977, les Chinois pratiquant un culte religieux étaient systématiquement persécutés. Cette situation a pris fin en 1977 avec la réouverture de plusieurs temples bouddhistes. Les chrétiens ont de nouveau été autorisés à assister aux messes à partir de la même période. Actuellement, on estime que seulement 2 millions de Chinois sont pratiquants. Le gouvernement demeure cependant extrêmement réservé à l’égard des pratiques religieuses, surtout lorsqu’elles impliquent la participation de représentants étrangers.