Carte du Ghana
Dans cet article vous trouverez une carte du Ghana. Le pays est une ancienne colonie britannique de la Côte d’or, a proclamé son indépendance le 6 mars 1957. Première colonie britannique africaine à avoir accédé à l’indépendance, le Ghana a servi de modèle aux autres nations colonisées. Son nom fait référence à un puissant empire africain situé dans la région du Haut-Niger et dont la civilisation a atteint son apogée entre le IVe et le XIIIe siècle.
Géographie avec la carte du Ghana
Le littoral s’étend le long du golfe de Guinée sur 500 kilomètres, entre le Togo et la Côte d’Ivoire. Le Burkina Faso (ancienne Haute-Volta) forme la frontière nordique du Ghana.
Le Ghana occupe une superficie de 238 540 kilomètres carré. Le bassin de la Volta forme un plateau de forme circulaire, dont l’altitude oscille entre 300 et 600 mètres, qui occupe le nord et le centre du pays. Le massif de Gambaga se dresse, quant à lui, dans l’extrême nord du pays (voir la carte du Ghana).
Le Plateau de Kwahu et le massif d’Akwapim-Togo longent, respectivement, les lisières méridionales et orientales du bassin de la Volta. Le Mont Afadjato, le plus haut sommet du Ghana, culmine à 885 mètres d’altitude. La Volta forme les plaines d’Accra dans le sud-est du pays.
Ce long fleuve draine les trois quarts du territoire (vous pouvez le voir sur la carte du Ghana). La Volta noire et la Volta blanche prennent naissance au Burkina Faso et coulent ensuite vers le sud avant de confluer pour former la Volta dans le centre du Ghana. La Volta et son principal affluent, l’Oti, alimentent l’immense lac Volta dont la superficie atteint 8 480 kilomètres carrés.
Ce lac artificiel a été créé en 1966 avec la construction du grand barrage d’Akosombo qui alimente le Ghana en hydroélectricité. Dans le sud-ouest du pays, le Pra, le Tano et plusieurs autres cours d’eau sillonnent le plateau de Kwahu avant de se jeter dans le golfe de Guinée.
En savoir plus sur le pays
Dans le sud du pays, la pluviométrie annuelle oscille, en moyenne, entre 127 et 211 centimètres. Les pluies les plus abondantes ont lieu en automne et au printemps. Les forêts tropicales dominent la végétation du sud-ouest du Ghana et des montagnes d’Akwapim-Togo. Elles se composent essentiellement d’acajous et d’ébènes. Dans le nord, les précipitations sont moins importantes et la pluviométrie annuelle moyenne est comprise entre 109 et 127 centimètres.
Les pluies les plus abondantes sont enregistrées en été et en hiver. Le Ghana a connu plusieurs graves périodes de sécheresse en 1976, 1977 et en 1982. Le bassin de la Volta et le nord du Ghana sont caractérisés par une végétation où dominent les broussailles, les arbustes et les buissons. Les températures minimales annuelles s’échelonnent entre 27°C, à Accra, et 28°C à Tamale.
L’environnement naturel a beaucoup souffert de la pratique d’un défrichage intensif lié à la nécessité de se procurer du combustible et de mettre de nouvelles terres en cultures afin de pouvoir répondre aux besoins de la population. Les forêts ont presque toutes disparu dans le sud et dans le nord du pays.
Les prairies et les buissons qui forment l’essentiel de la végétation sont brûlés afin de favoriser le développement de l’agriculture. Les sécheresses de ces dernières années ont provoqué de graves famines, particulièrement dans les grandes agglomérations urbaines déjà surpeuplées. En 1984, le niveau du lac Volta a baissé d’une manière dramatique, ce qui a entraîné une importante diminution de l’électricité produite par le barrage d’Akosombo.