Carte du Honduras
Dans cet article vous trouverez une carte du Honduras. La république du Honduras se trouve en Amérique centrale et s’étire sur 282 kilomètres entre la mer des Antilles et l’océan Pacifique. Elle longe le Guatemala au nord-ouest, le Salvador au sud-ouest et le Nicaragua au sud-est. Avec une superficie de 112 000 kilomètres carrés, le Honduras est à peine plus petit que le Nicaragua.
Géographie avec la carte du Honduras
Comme on peut le voir sur la carte du Honduras, le centre et l’ouest du pays sont occupés par des chaînes montagneuses relativement peu élevées (2 750 mètres) et entrecoupées par une multitude de vallées. Bien que ces ensembles montagneux soient souvent orientés d’ouest en est, quelques vallées s’étendent du nord vers le sud comme la vallée de Comayagua. Ces régions fertiles et épargnées par la sécheresse sont actuellement très peuplées.
Bien que le pays soit situé à seulement 15° ou 16° de l’équateur, les températures sont relativement peu élevées. A proximité des plaines côtières, le climat est tempéré par les vents qui soufflent de la mer vers la terre. Dans les zones montagneuses, plus l’altitude est élevée et plus les températures sont fraîches.
Comme dans le reste de l’Amérique du Nord, ce ne sont pas les températures, mais les précipitations qui permettent de distinguer les saisons les unes des autres. La saison sèche dure de janvier à mai et la saison des pluies de juin à décembre. Dans les départements situés en bordure de l’océan Pacifique, les sécheresses sont fréquentes.
Les Alizés soufflent, le plus souvent, de l’est ou du nord-est vers l’ouest. Les vents les plus violents sont ceux qui accompagnent les ouragans qui se forment dans la mer des Antilles (on peut voir la proximité de cette dernière sur la carte du Honduras).
Les plaines continentales et les îles situées au large des côtes sont, de temps à autre, dévastées par des tempêtes tropicales. L’ouragan Fifi a ainsi détruit, en 1974, la plupart des bananeraies situées sur le littoral du nord du pays. Il a aussi provoqué une violente coulée de boue qui a englouti la ville de Choloma.
Les cours d’eau
Presque tous les grands fleuves du Honduras se jettent dans la mer des Antilles. Il s’agit du Negro, du Platano, du Patuca et du Rio Coco, le plus grand fleuve d’Amérique centrale qui longe la frontière du Nicaragua, on peut les voir sur la carte du Honduras.
En aval, ces fleuves sont généralement navigables. La navigation devient plus difficile en amont à cause de la présence de courants rapides et dangereux. Le lac Yojoa, célèbre pour la beauté de ses paysages, s’étend sur 16 kilomètres de long.
Les régions
Le Honduras peut être divisé en trois grandes régions. La plus vaste d’entre elles englobe les massifs montagneux du centre et de l’ouest du pays. Les habitants parlent surtout espagnol et possèdent des origines à la fois espagnoles et indiennes. La vaste zone qui comprend l’est de la côte de Mosquitos vient en second. Surnommée « la Mosquitia », elle est caractérisée par l’alternance de la savane, des plaines côtières et de lagons peu profonds. La densité de peuplement est peu élevée (à peine 0,8 personnes par kilomètre carré). La population se compose presque exclusivement d’Indiens qui parlent une sorte de créole anglais.
La Costa Norte (ou Côte du Nord) inclut aussi les îles de Bahia (voir la carte du Honduras). La population est très diversifiée et les petites communautés sont nombreuses, on peut ainsi citer : les Noirs, les insulaires d’origine anglaise établis dans les îles de Bahia, et les Créoles dont les ancêtres travaillaient autrefois dans les bananeraies du littoral.
Environnement naturel
En dépit de la pratique intensive du défrichage depuis le milieu des années 60, les forêts sont encore immenses. Dans le centre du pays et dans les régions montagneuses de l’ouest, elles se composent surtout de pins alors que dans l’est du pays et sur le littoral nordique les espèces tropicales sont prédominantes. La gestion des forêts pose de nombreux problèmes car le gouvernement doit ménager l’industrie du bois tout en veillant aux intérêts des agriculteurs désireux d’étendre leurs terres.
La végétation tropicale est luxuriante et la faune particulièrement diversifiée. Toute la partie du territoire située à proximité de l’embouchure du Platano (que l’on peut voir sur la carte du Hoduras) a été classée réserve naturelle par l’UNESCO.
