Carte de l’Iran
Découvrir une carte de l’Iran. il s’agit d’une nation du Moyen-Orient, est le berceau de l’ancien Empire perse. Il y a 2500 ans, l’empire s’étendait de la vallée de l’Indus au Nil, en passant par ce qui est aujourd’hui le Pakistan. Le territoire occupait même une partie de l’actuelle Libye.
L’empire était plus connu sous le nom de Perse, appellation de la Grèce antique inspirée de la ville de Persépolis. La population utilisait également le nom d’Iran. En 1935, le gouvernement adopte officiellement le nom d’Iran pour mettre l’accent sur l’origine ethnique de la population. Cette réforme s’explique aussi par le succès du mouvement nationaliste de l’époque. Depuis la révolution islamique de 1979, le pays est officiellement appelé République Islamique d’Iran.
Relief et climat sur la carte de l’Iran
L’Iran se trouve au sud-ouest du continent asiatique. Ses frontières bordent au nord, l’Arménie, l’Azerbaïdjan, le Turkménistan et la Mer Caspienne, à l’ouest, la Turquie et l’Irak, au sud, le Golfe Persique et le Golfe d’Oman, et à l’est, le Pakistan et l’Afghanistan comme on peut le remarquer sur la carte de l’Iran. Sa superficie est de 1 648 000 kilomètres carrés et sa population est faible. Quelques îles situées au sud du Golfe Persique viennent s’ajouter au reste du territoire.
Le Plateau d’Iran, sec, stérile et triangulaire, domine la plus grande partie du pays. Il s’élève entre 900 et 1 500 mètres au-dessus du niveau de la mer. Les hautes montagnes d’Elbourz s’étendent de l’est à l’ouest le long de la frontière septentrionale. Le point culminant d’Iran est le mont Démavend, volcan au sommet enneigé qui atteint 5 604 mètres d’altitude.
Les monts Zagros, allant du nord-ouest au sud-est en longeant la frontière occidentale, sont plus larges que les montagnes d’Elbourz. Ils séparent les étroites plaines côtières du littoral caspien et du Golfe Persique, des plateaux élevés et des déserts du centre de l’Iran. Plusieurs contreforts parallèles vont de l’ouest de l’Irak à l’est du Plateau d’Iran. Le pays est souvent victime de fortes secousses telluriques.
L’altitude moyenne de l’Iran est de 450 mètres (vous pouvez voir la carte de l’Iran sur le relief). Les régions montagneuses sont très accidentées, difficiles d’accès et habitées par les bergers nomades. Le pays compte trois grandes rivières, mais seule la rivière Karoun, à l’ouest de l’Iran, est navigable. Les eaux en provenance des montagnes permettent également de générer de l’électricité. Le lac salin d’Urmieh à l’extrême nord-ouest du pays est le plus grand d’Iran.
Le désert représente un sixième environ du pays. Les régions désertiques sont recouvertes d’une part, de sable fin et de pierres appelées dasht et d’autre part, de grandes dunes de sel ciselées appelées kavir. Les zones de kavir sont des régions désolées, pratiquement inhabitées et inexplorées.
Les forêts recouvrent près de 11 % du territoire. Elles se situent essentiellement dans la région caspienne. Elles se composent de chênes, d’érables, de hêtres, d’ormes, de noyers et de frênes. Quelques oasis, aux sources souterraines, sont parsemées au pied des montagnes. La végétation de ces endroits est composée de tamaris, de peupliers, de dattiers, de myrtes, de lauriers-roses, d’acacias, de mûriers et de vignes. La faune se compose d’ours, de moutons, de chèvres, de gazelles, de sangliers, de léopards et de renards.
Le climat du Plateau d’Iran est continental, avec des hivers froids et des étés chauds. Les pluies et les chutes de neige représentent à elles deux 38 cm d’eau pour la partie occidentale du pays. Les précipitations ne sont que de 12 cm par an dans l’est. Le littoral caspien (voir la carte de l’Iran), région la plus peuplée, enregistre 200 cm de pluie par an. Les précipitations diminuent dans la région du Golfe Persique où elles n’atteignent pas les 12 cm par an. Les chutes de neige dans les montagnes sont importantes. Elles apportent l’essentiel des réserves d’eau pour l’irrigation des terres. Les températures du Plateau d’Iran peuvent descendre jusqu’à -7° C pendant l’hiver et passer en été à 38° C.
Population en Iran
D’après des estimations datant de 1991, la population totale d’Iran dépasse les 82 millions d’habitants. La croissance démographique annuelle est de 3,1 % en moyenne. Près de 96 % de la population appartient au groupe indo-iranien. Le reste est d’origine turque, arabe ou d’autres ethnies sémites. La langue officielle, le persan, fait appel à l’alphabet arabe.
La grande majorité du peuple iranien est musulmane chi’ite. Les Iraniens considèrent Mashad comme une ville sainte, car la sépulture d’Alï, huitième imam et fondateur du chi’isme s’y trouve. Qom est un autre lieu saint. Un petit nombre d’Iraniens pratiquent encore le zoroastrisme, religion de l’ancienne Perse. Les chrétiens et les juifs sont rares. Il est d’ailleurs intéressant de consulter la carte de l’Iran à ce sujet.
Certaines ethnies sont majoritaires dans quelques régions du pays. Les Kurdes, les Bakthtiares et les Lurs, tous descendants des anciennes peuplades perses, occupent les montagnes de l’ouest. Les Turkmènes et les Baloutches vivent à l’est, les Azerbaïdjanais au nord-ouest et les Arabes au sud-ouest.
Beaucoup de ces groupes élèvent des troupeaux de moutons et de chèvres dans les déserts et les montagnes, et passent des versants montagneux en été aux plaines en hiver.
Traditionnellement, les terres agricoles d’un village appartenaient à un seul propriétaire. Les paysans devaient lui verser un loyer. Pendant les années 60, le gouvernement distribue quelques lopins de terre aux agriculteurs, mais les endroits les plus fertiles restent aux mains des grands propriétaires.
Dans la majeure partie du Plateau d’Iran, l’irrigation joue un rôle essentiel. Compte tenu du nombre limité de rivières, les agriculteurs doivent trouver l’eau à partir de sources souterraines. Pour éviter l’évaporation de l’eau, les paysans l’acheminent de la montagne aux champs via un système de canalisations appelées qanaats.
Les villes iraniennes sont traditionnellement entourées de hauts murs en boue. Les accès à la cité sont faits de carreaux émaillés. Chaque corporation artisanale a sa place dans le bazar ou marché local. Vous pouvez également consulter la carte de l’Iran sur les grandes villes du pays.
Quel que soit le niveau social de la famille, le logement iranien est toujours composé d’un jardin entouré de murs de boue. Il représente un paysage miniature avec au centre un bassin carrelé. Téhéran, capitale et plus importante ville du pays, est le plus grand centre commercial du pays. Perchée sur le Plateau d’Iran, la ville se trouve à 110 km au sud de la Mer Caspienne. Ses larges rues bordées d’arbres sont souvent encombrées.
La ville a cependant conservé un certain caractère traditionnel. Les bâtiments de style occidental donnent à la cité une apparence moderne. Ispahan, capitale du pays au XVIIème siècle, est le berceau artistique d’Iran. Située au nord-est, dans la riche région d’Azerbaïdjan, Tabriz est le plus important marché agricole national. Abadan, sur le Golfe Persique, est le premier port pétrolier iranien. Il a cependant subi de graves dégâts lors du conflit Iran-Irak. Rares sont les vestiges de l’ancien Empire perse : seules restent les ruines de Persépolis au sud du pays.
Transports dans le pays
Le réseau autoroutier relie les principales villes du pays. Au début des années 70, l’Iran compte 43 450 km de routes dont 11 270 km sont goudronnées et 20 900 km sont couvertes de gravier. Vingt ans plus tard, le réseau routier passe à 140 000 km dont 68 000 km goudronnés. Le réseau ferroviaire compte environ 4 700 km de voies. Il relie l’Iran à la Turquie et à l’Europe. Les principaux ports sont situés sur le Golfe Persique. Les aéroports sont nationaux et internationaux.