Carte du Nigeria
Dans cet article vous découvrirez la carte du Nigeria. Le pays est situé sur la côte ouest du continent. C’est un des deux pays les plus peuplés d’Afrique et un des états politiques les plus importants.
Il occupe une superficie de 923 770 kilomètres carrés et est entouré par le Bénin, le Niger, le Tchad, le Cameroun et le Golfe de Guinée. Le pays s’étend sur 1 450 kilomètres (900 miles), des savanes du nord aux forêts tropicales du sud et des régions côtières. La capitale du Nigeria est la nouvelle ville d’Abuja, située au centre du pays. Vous pouvez la voir sur la carte du Nigeria.
Cette ancienne colonie britannique est une nation riche en pétrole. Mais la chute des prix du pétrole, au début des années 80, a entraîné l’instabilité économique et politique du Nigeria. Le gouvernement élu fut renversé par un coup d’état militaire en 1983. Puis, une seconde révolte militaire eut lieu en 1985. Les soulèvements populaires diminuèrent un peu à la fin des années 80, et le président Ibrahim Babangida, un général d’armée, promit un retour progressif vers un gouvernement civil pour le milieu des années 90.
Géographie avec la carte du Nigeria
Le Nigeria est un pays au relief varié, divisé en trois parties par le réseau fluvial des rivières Niger et Benue. La section nord est composée de plaines de faible altitude (460 mètres) traversées par des cours d’eau permanents ou saisonniers et parfois entrecoupées de grands blocs granitiques. On le constate assez facilement sur la carte du Nigeria. La ceinture centrale possède un relief plus diversifié et est marquée par de hautes terres volcanique tourmentées : le plateau de Jos.
La section méridionale et côtière consiste principalement en des plaines de faible altitude et quelques hauteurs au sud-ouest. La troisième section (l’énorme delta de la rivière Niger) se compose de marécages, de forêts vierges et renferme les plus importants gisements pétroliers d’Afrique. Vous pouvez découvrir la carte du Nigeria sur le relief.
Le climat du Nigeria se caractérise par un air instable et humide au sud et un air stable et sec provenant du Sahara au nord. L’air humide provenant de l’Océan Atlantique et se dirigeant vers le nord est à l’origine des précipitations du Nigeria. Dans les régions méridionales, l’humidité et les températures sont élevées tout au long de l’année.
Les précipitations, comprises entre 150 et 250 cm/an, se répartissent principalement sur huit mois de l’année. Au niveau de la ceinture centrale, les saisons sont plus contrastées. Les précipitations atteignent 90 à 140 cm/an et les températures varient entre 30 ° C durant la saison sèche et 25° C durant la saison humide (de mai à novembre).
Au nord, entre juin et octobre, les précipitations peuvent atteindre 50 à 90 cm par an. La saison sèche se caractérise par des températures élevées entre février et mai, et les températures journalières dépassent souvent les 35° C en avril. A l’extrême nord, il ne pleut presque plus. La sécheresse n’est pas rare. La répartition géographique de la faune et de la flore correspond aux zones de répartition climatique.
Une croissance rapide de la population (près de 190 millions d’habitants), des pratiques agricoles inappropriées, des changements climatiques et une politique de développement insuffisante, ont entraîné une dégradation de l’environnement. Dans certaines parties du nord du pays, la qualité du sol est devenue si pauvre que des conditions désertiques se sont désormais installées. Au sud, il y a eu une déforestation importante. Ces modifications dans l’environnement ont eu une influence très importante sur la faune et l’habitat. Vous pouvez également consulter la carte du Nigeria sur la géographie.
Economie du pays
Le Nigeria possède d’importantes ressources, mais il a été victime d’une mauvaise gestion économique de la part du gouvernement. Le Nigeria est le premier producteur mondial de colombite, un minerai contenant du fer, du magnésium et du niobium. On trouve aussi des gisements de fer, d’étain, de charbon, de plomb et de zinc ainsi que de l’uranium et de l’or. Mais le pétrole constitue la principale ressource du pays depuis les années 70.
La plupart des champs pétrolifères sont situés en mer au sud-est de la région du delta. Le Nigeria est membre de l’ OPEP (Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole). Il est le plus important producteur de brut d’Afrique.
Ses réserves sont estimées à 20 millions de barils. La majeure partie de la production et de l’exploitation du pétrole est contrôlée par le gouvernement en coopération avec de grandes compagnies pétrolières multinationales. L’augmentation importante des prix du brut après 1973 a permis de développer l’économie nigérienne. Au début des années 90, la vente de pétrole représentait 65 % des revenus de l’état et 95 % des bénéfices liés à l’exportation.
Le choc pétrolier des années 70 permit au gouvernement nigérien de mettre en place un programme massif de construction, d’industrialisation et d’amélioration des services sociaux. Un de ces projets consistait en la construction de la nouvelle ville d’Abuja qui devint la capitale. Ce programme était cependant mal conçu. Dès le début des années 80, le Nigeria connut de graves problèmes économiques et accumula une dette énorme qui s’élevait à 31,5 milliards de dollars en 1992.
Après la chute des prix du pétrole en 1982, le Nigeria dut prendre des mesures d’austérité, y compris en réduisant les dépenses publiques. Ceci entraîna une augmentation du chômage, une baisse des importations, et une instabilité politique. L’ère basée sur le pétrole fut alors reconnue comme une époque de gaspillage, de dépenses inutiles et de détérioration de la qualité de la vie.
L’agriculture du pays
Environ 80 % de la superficie du Nigeria est utilisable pour l’agriculture et l’élevage. La carte du Nigeria permet de ce rendre compte de l’étendue du pays. Cependant, malgré ce potentiel, l’agriculture du Nigeria a souffert de la hausse vertigineuse du prix du brut. Bien qu’elle emploie moins de 45 % de la main d’oeuvre nationale, l’agriculture ne représente que 2 % des exportations.
Celles-ci ont complètement chuté à la suite d’une politique incompétente et de la baisse des prix du marché. Afin de stimuler l’agriculture, le gouvernement a essayé de mettre en place différentes méthodes dont un plan d’irrigation, l’extension du crédit, l’utilisation de semences à haut rendement et des aides spéciales pour les investisseurs étrangers. La production de denrées alimentaires n’a cependant pas suivi la croissance de la population qui est de 3 % par an.