Carte de l’Océanie

Découvrir une carte de l’Océanie. Le continent de l’Océanie désigne l’ensemble formé par des dizaines de milliers d’îles, réparties sur une vaste superficie de l’océan Pacifique, de Belau à l’île de Pâques (12 500) km) et de Midway à la Nouvelle-Zélande (7 500 km). Seules trois milles de ces îles sont suffisamment importantes pour porter un nom. Le terme Océanie peut éventuellement englober l’Australie, la Nouvelle- Zélande et la Nouvelle-Guinée (ensemble par ailleurs appelé Australasie).

Carte de l'Océanie
Carte de l’Océanie – © pomogayev – stock.adobe.com

La géographie sur la carte de l’Océanie

Trois grands groupes d’îles en font indiscutablement partie : la Mélanésie (les « îles noires », de la couleur de peau île ses habitants), arc d’îles au Sud-Est de la Nouvelle-Guinée, où se trouvent les îles Salomon, Vanuatu et Fidji. La Micronésie (« petites îles »), petites îles coralliennes comprenant les îles Marianncs, Marshall, Carolines, Kiribati (Gilbert), Nauru et Guam. Enfin, au centre, le grand triangle formé par les îles de Polynésie (« plusieurs îles ») avec la Nouvelle-Zélande, Hawaï et l’île de Pâques comme limites, et comprenant les îles Samoa, Tonga et Tahiti (archipel de la Société). Vous pouvez retrouver ces dernières sur la carte de l’Océanie.

Carte du relief de l'Océanie
Carte du relief de l’Océanie – © bogdanserban – stock.adobe.com

Plusieurs de ces îles sont nées de volcans surgis du Pacifique, à l’endroit où deux plaques de la croûte terrestre se rencontrent. Le phénomène se produit encore aujourd’hui : dans les Tonga, deux volcans émergent périodiquement à la surface, puis sont érodés par les vagues. Plusieurs des îles sont soumises à des éruptions et à des tremblements de terre. La plupart sont entourées de récifs coralliens, accumulation de squelettes de petits organismes.

Histoire de l’Océanie

De nombreux explorateurs européens y parvinrent aux XVIéme et XVIIéme siècle, mais il n’y eut de véritables liens avec l’Europe qu’à partir du XVIIIeme siècle., après les voyages des explorateurs anglais Samuel Wallis, qui découvrit Tahiti en 1767, et James Cook. Vers 1850, plusieurs groupes d’îles devinrent des colonies françaises, anglaises, américaines et hollandaises, en même temps que de nombreux missionnaires y implantaient profondément la foi chrétienne (dont la pérennité reste étonnante). Les distances expliquent (voir la carte de l’Océanie) que chaque groupe d’îles a pu développer des civilisations différentes, souvent remplacées aujourd’hui par la culture européenne.

Océanie carte
Océanie carte – © pomogayev – stock.adobe.com

Tahiti, la Nouvelle-Calédonie (vous pouvez la situer sur la carte de l’Océanie) semblent parfaitement françaises, et Hawaï — cinquantième État des- Etats-Unis — est indiscutablement américain. Si la Nouvelle-Zélande et le Japon ont une position commerciale grandissante en Océanie, l’Australie a eu une influence économique prédominante: la plupart des marchandises de la région sont transportées par des compagnies australiennes.

Beaucoup d’Australiens sont encore installés dans les îles pour le compte de ces sociétés ou pour des compagnies d’assurances ou bancaires, bien que les réglementations locales de l’emploi, édictées par les gouvernements des îles, aient grandement réduit leur nombre.

Le coprah (pulpe de noix de coco séchée) et le tourisme sont à la base de l’économie de plusieurs petits États tandis que des îles plus importantes ont d’autres ressources : les Fidji exportent du bois vers l’Australie et la Nouvelle-Zélande, et du sucre vers la Grande-Bretagne ; la Nouvelle-Calédonie exploite le nickel, et Nauru des phosphates (utilisés dans les engrais).

La population de l’Océanie

La production réduite et l’éloignement des principaux marchés sont un problème pour les petites nations en développement. On ne s’en pas compte avec la carte de l’Océanie, mais le tourisme leur offre une solution partielle dont le revers est une certaine destruction de la culture et de l’environnement.

Un Forum du Pacifique Sud a été créé pour promouvoir la coopération économique entre les îles. Depuis peu, on assiste à de considérables modifications de la vie économique dans de nombreux Etats grâce à l’exploitation des ressources de la pèche.

La majorité de la population indigène continue de vivre grâce à l’agriculture, bien que ces dernières années aient révélé une tendance à l’exode rural. La perte progressive des traditions villageoises a conduit à la disparition du système d’aide aux malades et aux vieillards, et peu d’États possèdent l’infrastructure ou les ressources suffisantes pour y suppléer.

Les immigrés européens et asiatiques qui habitent les villes constituent une part importante de la population. Aux Fidji, près de la moitié des habitants est d’origine indienne ; en Polynésie française, on compte près de 30 000 Français sur une population totale de 270 000 personnes, tandis qu’en Nouvelle-Calédonie, plus de la moitié de la population est non mélanésienne.

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