Carte du Sahara Occidental
Dans cet article vous trouverez une carte du Sahara occidental s’étend entre l’Atlantique et le sud du Maroc en Afrique du nord-ouest. La question de la souveraineté s’exerçant sur ces territoires n’est toujours pas résolue.
Géographie avec la carte du Sahara Occidental
Le Sahara occidental longe la Mauritanie, au sud et à l’est, et l’Algérie sur quelques kilomètres au nord-est. Faisant partie du vaste désert du Sahara, ces territoires couvrent une superficie de 266 000 kilomètres carrés. Ils sont traversés d’est en ouest, pour un tiers d’entre eux, par le Tropique du Cancer. La capitale est la ville de El Aain (que l’on peut voir sur la carte du Sahara Occidental), à proximité de la région côtière du nord-ouest.
La population est clairsemée. L’agriculture est peu importante et ce pays aride possède seulement quelques cours d’eau et lacs dont le lit est ordinairement sec. Le long de la côte, les villageois pêchent des poissons et les font sécher avant de les exporter vers les Iles Canaries, dans l’Atlantique.
A environ 240 kilomètres au nord-ouest de l’île de El Aain, des tribus nomades se livrent à l’élevage des chameaux, des chèvres et des moutons en faisant paître leurs troupeaux selon leurs besoins. La présence de riches gisements de phosphates constitue le principal atout du Sahara occidental, c’est aussi un des facteurs essentiels de sa lutte pour l’indépendance. Les plus vastes gisements du monde se trouvent, en effet, à Bu Craa au sud-est d’El Aain (carte du Sahara Occidental).
En savoir plus
La présence de gravures rupestres à Saguia el Hamra et dans d’autres régions nous invite à penser que ces territoires furent peuplés, durant la préhistoire, par des sociétés de chasseurs et, peut être, par quelques communautés agricoles dans les zones riches en eau. Dès le 4e siècle avant J.-C., des échanges commerciaux furent établis entre le Sahara occidental et les régions méditerranéennes d’Afrique du Nord et d’Europe. Les phéniciens, peuple de marins originaires du Moyen Orient, firent du commerce le long de la côte ouest d’Afrique.
Au Moyen-âge, cette partie du Sahara fut occupée par les tribus berbères de Sanhaja. Plus tard, celles-ci furent vaincues par des bédouins musulmans parlant arabe. Des marchands écossais et espagnols arrivèrent au milieu du XIXe siècle. Le gouvernement espagnol demanda à exercer un protectorat sur les régions côtières après la signature de divers traités par Emilio Bonelli et les tribus indigènes, en 1884.
Durant les cinquante années suivantes, l’influence de l’Espagne s’étendit jusqu’aux frontières et le Sahara espagnol demeura une colonie jusqu’en 1958. Il devint ensuite une province de l’Espagne dont El Aain fut la capitale.
L’extraction du phosphate commença en 1972 et la revendication de ce pays commença à éveiller l’intérêt des pays voisins. En novembre 1975, l’Espagne, le Maroc et la Mauritanie mirent en place un gouvernement intérimaire collectif. Lorsque l’Espagne quitta celui-ci en février 1976, le Maroc et la Mauritanie (qui sont voisin comme on peut le remarquer sur la carte du Sahara Occidental) se partagèrent le territoire, les gisements de phosphates revenant au Maroc.
Histoire
Un mouvement politique en faveur de l’indépendance du Sahara occidental se développa avec le soutien de l’Algérie. La Mauritanie renonça à ses revendications en 1979, mais des combats isolés continuèrent d’avoir lieu entre les forces marocaines et les guérillas du Front Polisario (appartenant au Front Populaire pour la Libération de Saguia el Hamra et Rio de Oro – les deux unités géographiques du Sahara occidental). Une longue année de cesser le feu officieux s’acheva en octobre 1989 après l’échec des négociations visant à soumettre les habitants à un référendum.
En 1991, l’établissement d’un cessez le feu constitua la première étape d’un plan de paix destiné à permettre à la population de décider de son propre avenir. Les Nations Unies envoyèrent des forces d’intervention pour le maintien de la paix au Sahara occidental afin de préparer le référendum destiné à établir si le pays deviendrait un état indépendant ou serait annexé par le Maroc. La population fut estimée en 2013 à 570 000 habitants.