Carte du Turkménistan
Dans cet article vous trouvez une carte du Turkménistan. C’est une ancienne république de l’Union Soviétique, la république du Turkménistan se trouve en Asie Centrale, à l’est de la mer Caspienne. Elle longe l’Ouzbékistan, le Kazakhstan, l’Iran et l’Afghanistan. Elle s’étend approximativement sur une superficie de 488 100 kilomètres carrés.
Géographie avec la carte du Turkménistan
Le Turkménistan est en grande partie désertique. L’élément topographique le plus marquant est le désert de Karakoum qui recouvre plus de 70% de la superficie totale. La région des montagnes Kopetdag est l’unique région montagneuse du Turkménistan et s’étend le long de sa frontière sud. Le pays n’est traversé que par un seul grand fleuve, l’Amou-Daria (voir la carte du Turkménistan), qui coule à travers les régions les plus orientales.
En raison des rares précipitations, de la forte évaporation et de l’humidité peu importante, le climat du Turkménistan est très sec. Les précipitations annuelles ne dépassent pas 15 centimètres dans le désert de Karakoum et 40 centimètres dans les montagnes de Kopetdag. Dans le nord et dans le sud du pays, les températures moyennes en juillet atteignent respectivement 28°C (82°F) et 32°C (90°F).
Bien que le Turkménistan soit aussi peuplé par les Russes, les Uzbeks et les Kazakhs, ce sont les Turkmènes qui constituent le groupe ethnique le plus important. Ils représentent, en effet, les deux tiers de la population totale. Les Turkmènes se sont installés en Asie Centrale au début du VIIIe siècle après J.-C. et se sont parfaitement intégrés à la population locale. Ils parlent le « turkic » qui appartient à la famille des langues dites « altaïques ».
On peut donc les rattacher linguistiquement aux Azerbaïdjans et aux Turcs. On peut voir sur la carte du Turkménistan la proximité des deux pays (Turquie et Azerbaïdjan). Les Turkmènes, après avoir longtemps mené une vie nomade, se sont à l’heure actuelle sédentarisés et sont devenus agriculteurs.
Le Turkménistan possède une importante croissance démographique de toutes les anciennes républiques soviétiques, mais sa densité de peuplement est la moins importante. L’essentiel de la population se concentre dans les oasis situées dans le sud du pays et le long de l’Amou-Daria, à l’est.
La révolution
Depuis la révolution russe de 1917, l’économie du Turkménistan s’est profondément modifiée. L’agriculture, désormais mécanisée, a connu une expansion spectaculaire grâce au développement des systèmes d’irrigation. Le canal de Karakoum utilise l’eau de l’Amou-Daria (voir la carte du Turkménistan) et permet d’irriguer approximativement 404 700 hectares.
L’agriculture se concentre sur la culture du coton et sur l’élevage du bétail. La culture des céréales est cependant en plein essor, tout particulièrement en ce qui concerne le blé, l’orge et le maïs. Quant au bétail, les troupeaux sont surtout composés de moutons Caracul dont la laine est ensuite utilisée pour confectionner des tapis.
L’industrie lourde du Turkménistan s’est considérablement développée grâce à la découverte de plusieurs gisements de pétrole et de gaz naturel. Ce pays est ainsi devenu l’un des principaux producteurs de gaz et d’hydrocarbures de l’ancienne Union Soviétique.
La production de produits chimiques et d’électricité joue, par ailleurs, un rôle économique non négligeable. L’industrie légère se concentre surtout sur les industries alimentaires et textiles (usines fabriquant du coton, de la laine et de la soie). L’industrie locale s’est, quant à elle, spécialisée dans la confection de tapis et de broderies.
En savoir plus
Dès le VIe siècle avant J.-C., le Turkménistan fait partie de l’empire perse des Achéménides. Celui-ci est conquis par Alexandre le Grand en 331 avant J.-C. et tombe ensuite entre les mains de ses successeurs, les Séleucides. Au début de l’ère chrétienne, cette région est ensuite contrôlée par les Parthes et par les Sassanides, puis est conquise par les Arabes au VIIe siècle.
Le début de l’immigration des peuples turcs au Turkménistan remonte à peu près à la même époque. Les Mongols, dirigés par Genghis Khan, envahissent le Turkménistan au XIIIe siècle, celui-ci est alors divisé en plusieurs khanats locaux.
L’infiltration russe ne commence pas avant le XVIIIe siècle, à l’époque où les Russes cherchent à contrôler les différentes routes du commerce en Asie. En dépit de quelques tentatives de résistance, le Turkménistan est annexé par la Russie entre 1869 et 1881. Après la révolution russe, il devient alors une subdivision administrative de la République Socialiste Soviétique Autonome du Turkestan, puis acquiert le statut de République Socialiste Soviétique du Turkménistan.
Au cours des années 30, la domination soviétique se heurte à une forte résistance de la part de la population. Peu après l’effondrement de l’Union Soviétique, le Turkménistan proclame son indépendance en 1991. En 2016, sa population comprenait 5,6 millions habitants. Sa capitale est Ashkhabad. (voir la carte du Turkménistan).